Didactique des Lettres au second cycle : le wolofal, un corpus alternatif
DOI:
https://doi.org/10.61585/pud-liens-v1n601Palabras clave:
corpus, enseignement-apprentissage, mémoires historiques, savoirs endogènes, wolofalResumen
Au Sénégal, l’enseignement-apprentissage, dans un cours des Lettres au second cycle, se fait exclusivement en langue française. Il se base sur un corpus d’étude qui accorde une place importante à la littérature française et celle négro-africaine d’expression française. Cela est paradoxal dans un pays riche de plusieurs mémoires historiques et où la plus grande partie de sa sagesse, de sa philosophie passe par le canal de l’oralité. Pourtant depuis 1996, des propositions ont été faites dans le but d’encourager la prise en compte plus conséquente des textes oraux dans le programme de français. Cette étude, s’inscrivant dans la même perspective, se propose d’être une alternative, une nouvelle piste pour corriger ce paradoxe. Elle démontre la pertinence de verser les savoirs endogènes, comme le wolofal, dans le circuit du système éducatif sénégalais, au niveau secondaire. En effet, l’analyse démontre que ce système d’écriture oralisé est apte à éveiller le sens de la critique, de l’imagination et de la sensibilité de l’apprenant. Par ailleurs, il peut développer les capacités orales et écrites de l’apprenant. Dans ce travail, la traduction sert de véhicule permettant d’explorer plusieurs champs disciplinaires.