La lecture de la langue littéraire de la renaissance à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) : entre obstacles, procédures et finalité didactique. De la Délie de Maurice Scève au Moyen de parvenir de Béroalde de Verville
DOI:
https://doi.org/10.1999/qx22d093Ключевые слова:
Lecture, contrainte, langue, littérature, Renaissance, UCADАннотация
Dans le sillage de la recherche sur la littérature et son enseignement dans les établissements supérieurs, cette étude apporte une contribution à l’épineuse question de la lecture des œuvres humanistes dans les universités sénégalaises. Ce travail identifie les marqueurs de contraintes
dans la lecture des textes de la Renaissance française à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, précisément chez les étudiants en master 2. Le reproche d’illisibilité des œuvres de la Renaissance, entachées de latin, de grec, de l’ancien et du moyen français, de mythologie, est courant dans le constat des étudiants confrontés à ces textes en formation et apprentissage. Nous avons l’impression que les étudiants qui lisent la Délie de Maurice Scève, les Rymes de Pernette du Guillet, le Gargantua de Rabelais, Le Moyen de parvenir de Verville, sont portés dans une confusion et un tourbillon linguistique, facteur de blocage pour la rédaction des mémoires.