LE REJET DE L’OCCIDENT DANS LA POÉSIE SÉNÉGALAISE ARABE : L’EXEMPLE DU POÈTE ALIOU BA
DOI:
https://doi.org/10.1999/afdm5p05الكلمات المفتاحية:
Aliou Ba، Identités africaines et islamiques، Occident، Poésie sénégalaise arabe، Résistance au colonialismeالملخص
L’histoire de la langue arabe au Sénégal est fortement liée à l’introduction de l’islam et s’est développée malgré des périodes de déclin, notamment sous la colonisation française. Aujourd’hui, une nouvelle génération d’intellectuels renouvelle la littérature sénégalaise arabe, en abordant des thématiques variées. En vérité, ils chantent l’amour et la haine avec la même dextérité. Ils s’expriment sur l’économie et l’actualité nationale et internationale et s’identifient de plus en plus aux idéologies panafricaines et de la Négritude. L’article que voici se concentre sur Aliou Ba, un poète sénégalais dont la poésie exprime un fort rejet de l’Occident, en particulier de la France, et une revendication identitaire africaine, islamique et noire. Il dénonce la domination néocoloniale et critique un système éducatif perçu comme un outil de contrôle mental occidental. Aliou Ba glorifie les figures historiques de la résistance africaine, comme Elhadj Oumar al-Foutiy Tall, Thomas Sankara et Sékou Touré. Il appelle à une réappropriation culturelle et intellectuelle pour restaurer la dignité et la liberté du continent.