Prémonition et espoir d’émancipation et de réunification familiale chez les esclaves américains : étude critique du roman Au bord de la rivière Cane de Lalita Tademy
DOI:
https://doi.org/10.1999/akkt2803Parole chiave:
esclaves, Amérique, prémonition, espoir, émancipationAbstract
En dépit de quelques cas d’émancipation ou de liberté acquise, la vie des esclaves dans les plantations ou dans la concession du maître en Amérique était marquée par une résignation à la servitude. Toutefois, l’espoir d’une éventuelle libération motivait ces millions d’esclaves à supporter cette odieuse exploitation de la part du maitre esclavagiste. Le roman Au Bord de la Rivière Cane, de Lalita Tademy, inspiré de la biographie de ses origines, retrace le parcours d’une famille d’esclaves sur trois générations, plusieurs fois disloquée mais dont l’espoir de réunification resta vivace, à travers des prémonitions d’une des leurs. Le présent article vise à révéler la force de l’espoir de liberté des esclaves américains dans leur lutte silencieuse pour l’émancipation. S’agissant de la méthodologie, nous avons privilégié une approchée axée sur le Néo-historicisme et le Marxisme, la finalité étant la mise en exergue de la force de l’espoir dans l’émancipation des esclaves en Amérique.