LA CRITIQUE DE L’INSTRUMENTALISATION DE LARELIGION DANS LA CONQUÊTE DE PLASSANS ET LAFAUTE DE L’ABBE MOURET D’ÉMILE ZOLA
DOI :
https://doi.org/10.1999/t3sv5k34Mots-clés :
Bonheur, catholicisme, contestation, instrumentalisation, religionRésumé
La question de la religion est une préoccupation aussi importante que le bonheur pour l’être humain. Cette réflexion a démontré l’intérêt qu’Émile Zola y porte. Elle a prouvé que la critique que l’écrivain français formule à l’encontre du catholicisme, est moins institutionnelle qu’elle n’est adressée au clergé qui en pervertit l’idéal de cohésion et de régulation sociale. De façon pragmatique, il dénonce l’instrumentalisation politique et idéologique de l’Église catholique, qui devient un outil de domination des plus faibles, par
les plus forts. Sa critique s’explique surtout par la volonté de voir émerger une institution catholique, non seulement affranchie des mesquineries des acteurs religieux, mais qui soit capable de contribuer à la réhabilitation de la dignité humaine.